Tant qu'on déborde, le nouvel album de Hector ou Rien

Hello Nicolas, comment ça va depuis tout ce temps ? Quoi de neuf ?

Hello ! Plein de trucs, et notamment la création d’un album entre 2023 et 2024 ! D’ailleurs, vu que ça faisait beaucoup de choses à expliquer, et qu’on ne connait pas forcément les étapes de création d’un album, j’en ai fait un vlog sur ma chaîne youtube, histoire de raconter par quoi on passe pendant une année pour arriver à avoir des chansons enregistrées !

C’est qui ce Hector du coup ?

Un type qui écrit des chansons ! Qui aime bien la poésie, les chenilles, le fond sérieux. Et la macarena.

Parle-nous de ton album «Tant qu’on déborde» comment est-il né ?

C’est un ensemble de chanson qui parlent de ces moments de vie qui débordent : ça peut être les coups de foudre, les soirées sur le dancefloor mais aussi les deuils et la fin du monde !

Qui a eu l’idée, l’inspiration pour ce nouvel album ?

J’écris les chansons, mais il y a cette citation de Jean Cocteau que répète souvent Quentin, mon ami bassiste : « Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin ». Je crois qu’après coup, cette phrase a été une inspiration !

Même question pour la composition de la musique …

Je compose la plupart des musiques mais « Pas dire non » a été co-composé avec Guilhem Barbey, « Qu’est-ce que tu veux » avec Luis Pisconte et « N’importe comment » avec Oxsa. Et aussi, les musiciens interviennent presque toujours dans les arrangements.

Hector ou rien en 3 mots ça donnerait quoi ?

Poésie, émotion, raclette

Comment décrirais-tu ton style de musique ?

Je crois qu’on met ça dans la case « chanson francophone ».

Hector ou rien c’est avant une histoire d’amitié et de musique ou c’est autre chose ?

C’est à la base des trop-plein d’émotion qui se retrouvent sur des papiers, et le passage en musique c’est souvent une histoire d’amitié en effet !

Le festival international que vous rêvez de faire ?

Je n’ai pas de rêve de festival international. J’aime être accueilli par des gens gentils, c’est tout.

Plutôt gros festival ou concert intimiste ?

Les deux sont assez chouettes, l’un va nourrir notre confiance en nous et l’autre notre humanité, l’un va permettre des effets de masse (des milliers de personnes qui tapent dans les mains, ça fait quelque chose !), l’autre une expérience plus personnelle (on peut mieux improviser et le concert s’adapte alors aux personnes qu’il y a dans le public).

Le concert intimiste de rêve vous le verrez où en Suisse ou à l’étranger ?

Je n’ai pas d’avis, tant que les gens sont gentils !

Avec tous ces groupes qui tentent de percer dans la musique, comment vous faites pour vous démarquer ?

Je ne tente pas de me démarquer, j’essaie juste de faire ce que j’ai envie de faire sur le moment, et c’est déjà pas évident.

Je vais peut-être me faire tuer mais ça te manque pas le groupe Kaceo ?

Pourquoi tant de crainte ? La question est légitime et n’appelle pas nécessairement à l’utilisation non légale d’une tronçonneuse. Le côté rock de Kaceo me manque parfois (j’aime bien hurler et sauter partout). Le fait de tourner à cinq, c’était souvent très drôle. Mais je crois aussi que je suis plus serein maintenant car c’est beaucoup plus facile de gérer un projet avec moins de monde ! Et puis j’ai réalisé que je peux quand même hurler et sauter partout même si la musique est moins rock.

Quelles sont tes influences musicales ?

Il y en a beaucoup, et j’ai écouté des choses très différentes de mon enfance à maintenant. Je dirai qu’aujourd’hui, ce qui me parle c’est les projets qui racontent une histoire avec un angle décalé, des mots bien choisis, mais aussi avec une musique bien faite et entrainante. Je pense par exemple à Alphonse Bisaillon « Station balnéaire ».

La première partie de rêve, ce serait celle de qui ?

Stephan Eicher !

Dernière question (promis) que peut-on te souhaiter aujourd’hui pour demain ?

Une bonne tranche de pain d’épices fait maison.

Merci à toi et belle continuation musicale

Crédit photo : Pistache14