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Sisterfall, le nouvel EP de Northfolk

Bonjour Samuel comment ça va ?

Bonjour Stéfanie, ça va très bien, merci.

Premier EP à votre actif, « Sisterfall», alors heureux ?

Oui, je suis content de pouvoir enfin le sortir. Il a été enregistré en janvier, il était temps qu’il voit le jour.

Sisterfall, va sortir dans moins d’un mois. Y a une pression folle à l’idée de le présenter au public ou on prend l’habitude ?

Non, il y a effectivement de la pression à le présenter devant un public surtout pour le vernissage, car j’ai pris l’habitude de jouer seul sur scène ces derniers temps et là je serai accompagné de nouveaux musiciens et certaines chansons seront arrangés différemment.

Vous nous refaites la présentation de vos zicos afin de savoir qui est qui et qui fait quoi ?

Avec plaisir, je serai accompagné de Samuel Contesse à la basse et de Pierre Copsey à la batterie.

Je ne vous le souhaite pas, mais est-ce qu’un jour vous vous êtes dit : stop la musique c’est plus pour moi, j’arrête tout ou la musique c’est viscéral voire vital pour vous ?

L’un ne va pas sans l’autre je crois, suivre sa passion à fond c’est constamment se mettre en péril et aller jusqu’à ses limites. Parfois ça désespère et donne envie de tout lâcher et d’autres fois ça galvanise et nous rassure quant aux raisons pour lesquels on continue à le faire. J’ai eu des épisodes sans musique, car l’inspiration n’était pas au rendez-vous et que la période n’était pas propice à ça, mais je sais pertinemment que quoi qu’il arrive la musique continuera à me suivre.

Est-ce qu’il y a une part de vous dans cet EP ou c’est purement fiction et inventé ?

Il y a une grande part de moi dans cet EP, c’est évident, mais c’est peut-être un peu romancé par moment.

Qu’est-ce qu’il a de plus, de moins et de différent cet EP là comparé aux autres ?

Tout d’abord, c’est mon premier vrai EP donc il a une saveur particulière. Il marque autant le début d’une nouvelle aventure que la fin d’une période. J’ai composé les deux premiers titres très spontanément peu avant l’enregistrement. Ils ont une fraîcheur et une énergie nouvelle que j’ai envie de plus partager aujourd’hui. Les trois autres titres sont issus d’une période plus lointaine, plus intime et mélancolique de ma vie. Je ne renie pas ces temps-là et c’est bien pour ça que je les ai aussi enregistrés, mais ça me permet de faire une transition en douceur tout en gardant en mémoire d’où je viens.

Pourquoi faites-vous de la musique ?

Pour écrire mon histoire peut-être ? Haha ! Non, je pense simplement que c’est le seul domaine où j’ai l’impression de faire quelque chose de singulier, que personne d’autre ne pourrait faire à ma place. Ça ne veut pas dire que c’est exceptionnel ou meilleure que d’autres, juste que ça m’est propre et si, par la même occasion, j’arrive à toucher des gens avec ce que je fais, ça me donne le courage de continuer.

Qu’est-ce qui vous attire dans le monde de la musique ? Le fait de pouvoir s’exprimer peut-être ?

 Oui, c’est simplement ça. Oser s’exprimer. Ça doit être ma manière de donner de la place à cet enfant timide que j’étais qui n’osait pas prendre la parole en public ou parler de soi.

La dernière chanson que vous avez écrite c’était pour qui ?

Haha… C’était très récemment, pour le mariage de mon beau-frère et de ma belle-sœur. Je leur ai écrit et chanté une chanson pour les accompagner dans le début de leur aventure conjugale.

Sans réfléchir si je vous dis :

  • une chanson pour s’évader : Archive « again »
  • une chanson pour faire la fête : Rihanna « we found love in a hopeless place »
  • la meilleure chanson rock de tous les temps : Queen « Bohemian Rhapsody »
  • la chanson de votre enfance : Scorpion « the wind of change »

 

Est-ce que vous vous souvenez du titre de la toute première chanson que vous ayez écrite ?

Oui, biensûr… C’était une chanson d’amour écrite pour ma toute première copine. Elle n’avait pas de titre, je crois, parce que quand je l’ai rejoué au début de Northfolk, je l’ai nommé « where it al began » (trad. « où tout a commencé »).

Pourquoi avoir choisi ce titre d’EP ?

« Sisterfall » est l’un des titres de cet EP pour lequel on a tourné un clip. La photo de la pochette est issue des vues aériennes du tournage dans la réserve de la grande Cariçaie, tout près de chez moi. La chanson parle de l’esprit de l’hiver et cette illusion que l’on a de croire que l’on peut tout maîtriser ou figer dans le temps. La neige et le froid qui recouvre la nature et nous glace parfois le sang durant cette période ont tendance à nous faire douter du retour des beaux jours. L’EP a été enregistré en hiver et il sortira en automne. « Sisterfall » c’est la sœur/automne dans cette chanson. Comme ce mot n’existe pas, ça invite à une certaine rêverie je trouve…

Est-ce que pour ce nouvel album vous vous êtes inspiré de la vie de tous les jours ou c’est purement inventif ?

Je dirais que je me suis inspiré de pensées de tous les jours pour m’inventer des histoires d’ailleurs.

Action ou vérité ? (pas de piège, une simple question)

Vérité ! Pourquoi faîtes vous du journalisme…. ?! haha…

J’ai posé pas mal de questions, qui voudriez-vous voir répondre à toutes ces questions ?

Elles sont assez ciblées ces questions, donc je ne vois pas trop qui pourrait y répondre sérieusement… à part… Sacha Love ?! Haha…

Ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?

De continuer d’avoir des projets et de garder la santé… ça serait déjà pas mal…

Merci infiniment Samuel pour cette interview je vous souhaite une belle continuation musicale.

Merci beaucoup et bonne suite à vous !

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