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Romain Collaud, politicien engagé

Bonjour Romain Collaud comment allez-vous ?

Bien merci ! Quoique un peu fatigué avec cette campagne électorale !

 

Pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel ?

 

Après un passage de 2 ans et demi au Collège Ste-Croix, j’ai changé d’orientation. Je suis parti 7 mois en Allemagne et j’ai commencé à mon retour en apprentissage de commerce avec maturité auprès de l’UBS. Etant donné mes notes supérieures à la moyenne, j’ai eu la chance d’intégré un programme de formation internationale à la fin de mon apprentissage au sein de la banque. J’ai déménagé dès lors à Genève et travaillé pour les marchés sud-américains (Mexique, Argentine, Uruguay). J’ai eu la chance de travailler et voyager sur place et d’ainsi engrangé des expériences uniques pour un jeune. Parallèlement, j’ai effectué ma maîtrise fédérale d’économiste bancaire. En 2011, j’ai quitté l’UBS pour la banque privée Wegelin (devenue Notenstein entre temps) ou j’ai poursuivi ma formation avec un diplôme fédérale d’expert en finance et investissements. Finalement, en 2014, j’ai rejoins le Credit Suisse Fribourg. Cette opportunité tombait à pic car j’apprenais quasi simultanément mon élection au Grand Conseil fribourgeois.

 

Quel a été l’élément déclencheur qui vous a mené vers la politique ?

 

J’ai toujours été intéressé par la politique et ma famille n’y est pas étrangère. Mon père fût Syndic de Grolley durant 10 ans et également Député de 1996 à 2006. Les discussions portaient donc régulièrement sur ce sujet. Débattre, se faire une opinion, convaincre faisait parti intégrante de la vie familiale. Avant de me présenter aux élections, j’avais déjà été membre du comité des jeunes libéraux-radicaux de la Sarine. Une participation à une élection était donc presque une suite logique.

 

Si vous n’étiez pas dans la politique vous seriez …

Plus disponible !

 

Le parti politique avec lequel vous êtes en accord.

 

Le PLR ! Cependant je suis un antidogmatique et il m’arrive d’avoir des avis divergents et de m’accorder parfois avec des idées d’autres partis

 

En tant que jeune politicien quel est votre programme pour 2017 ?

Mon programme 2017 dépendra du résultat des élections du 6 novembre 2016. Ma politique de manière générale a toujours été axé sur l’amélioration des conditions cadres à la formation, l’innovation et la création d’emploi. J’ai encore plusieurs instruments parlementaires en cours et je compte bien en déposer d’autres si les citoyens me renouvellent leur confiance pour les 5 prochaines années.

 

A votre avis, la première chose à changer au sein de Fribourg c’est quoi ?

Si l’on parle du canton, il est aujourd’hui primordial d’éviter que le canton devienne un dortoir des vaudois et bernois. Nous devons dès lors avoir une politique de promotion économique dynamique via une politique foncière active. Le canton possède une fortune conséquente et il est aujourd’hui temps d’investir dans les infrastructures (pas seulement routière) pour améliorer le quotidien des citoyens fribourgeois à travers de projets rassembleurs qui profitent à tous.

 

 

Quel est votre leitmotiv en politique ?

Nos décisions d’aujourd’hui façonneront le canton de demain.

 

Y a-t-il eu dans votre carrière des moments de doute ou ça été la sérénité totale ?

Je suis de nature assez sereine tout en sachant me remettre en question. Il ne faut pas trop tergiverser dans ce « métier » et ne pas se laisser envahir par les doutes. J’ai une ligne et je m’y tiens et il faut parfois savoir accepter les défaites.

 

Quel est le sujet politique que vous abordez facilement avec votre entourage ?

J’évite de venir sur les thèmes politiques avec mon entourage de manière active mais s’il m’en parle il est difficile ensuite de m’arrêter. Il n’y a pas de thème particulier mais plutôt l’actualité générale que ce soit au niveau international, national ou cantonal.

 

Quels sont à votre avis les mots pour convaincre une personne lambda de soutenir un parti plus qu’un autre ?

Il est important de parler avec ses tripes et de dire pourquoi nous croyons plutôt en tel ou tel objet plutôt qu’un autre. Les arguments sur un thème particulier sont une chose, la raison pour laquelle vous y croyiez en est une autre et c’est de cette vision, de cette raison par lesquelles j’essaie de convaincre les gens. Par aileurs, le PLR a toujours été un parti ouvert à la discussion et au consensus. C’est également ce qui a créée la Suisse d’aujourd’hui. Je regrette la polarisation actuelle et cette politique d’opposition gauche-droite.

 

 

Pourquoi devrais-je voter pour vous et vos collègues et pas pour un autre parti ?

Parce que nous avons une vision, que nous savons où nous allons, que nous sommes dynamiques, cohérents, innovants. Nous sommes orientés solutions et nous proposons systématiquement quelque chose à défaut d’autres partis qui eux cherchent les problèmes mais ne proposent rien.

 

A votre avis, qui y-a-t-il à faire, à refaire et à défaire au sein de la politique fribourgeoise ?

Pour ce qu’il y a faire, je souhaiterais un système de députés suppléants afin de permettre aux jeunes d’être plus rapidement intégrés au Grand Conseil. Nous parlons toujours de la représentation homme-femme mais jamais de la représentation des différentes classes d’âge !

Ensuite, il y a encore beaucoup de travail, notamment sur le trop de lois qui empêche l’esprit d’initiative et l’entrepreneuriat.

Je pourrais écrire un roman avec cette question tant il y a de choses que j’aurais fait différemment et tant il y a de choses que je souhaite faire.

 

Quel genre de musique écoutez-vous dans la vie non politique ?

J’écoute la même musique dans la vie politique et non politique ;-)

Je suis assez ouvert et n’ai pas une musique particulière mais plutôt des groupes. Cela va de U2 à Scorpions en passant par Vivaldi à la variété française.

 

On vous souhaite quoi aujourd’hui politiquement ?

Une réélection le 6 novembre !

 

Romain, merci beaucoup pour cette interview et belle continuation.

 

Merci à vous !

 

Crédit photo : Mirage Photo Keren Bisaz

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