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Rencontre avec Geoffroy de Clavière et son nouveau thriller

Bonjour Geoffroy, parlez-nous de votre nouveau thriller. Quelle est son histoire, son début etc etc ?

Ça débute par le Tsunami de 2004 qui a fait plus de 200'000 morts. Puis on découvre, 10 ans plus tard, à Paris, le personnage principal, Simon Labrosse. Il est marchand d’art et la vie lui sourit. Mais dans ce premier chapitre, il découvre tout à fait par hasard sa femme qui embrasse un homme dans la rue. Un baiser sans équivoque… Évidemment, pour lui, le monde s’écroule. Il va les suivre, en voiture, sous une pluie torrentielle et c’est le début d’une série d’événements qui va toucher ses proches et sa famille. C’est toujours difficile de raconter un polar car il faut en dire assez tout en n’en disant pas trop pour ménager le suspense !

Comment est venue l’inspiration pour écrire l’histoire de ce thriller génialissime ?

Je me suis souvent posé la question de savoir si le Tsunami de 2004 n’avait pas été l’occasion pour certains de profiter (si l’on peut dire) de la situation pour disparaître. C’est le point de départ dont je ne savais pas particulièrement où cela pouvait m’emmener. Mais j’ai trouvé une voie et j’espère qu’elle plaira aux lecteurs.

Est-ce que les personnages de votre livre sont fictifs ou réels ?

Bien entendu on est dans la fiction. Je ne me suis fondé sur aucun fait véridique mais il paraît que la réalité dépasse la fiction. Parfois certains personnages correspondent à des personnes que je connais mais évidemment, ils ne se reconnaîtront pas. Il s’agit juste de quelques éléments d’observation, physique, attitude etc. que je puise dans la réalité pour les fondre dans la fiction.

Qu’a-t-il de plus que les autres ce thriller ?

Je ne sais pas s’il a quelque chose de plus, ce serait prétentieux de le penser. J’espère, en revanche, que l’intrigue est assez originale pour créer la différence. D’autre part, j’attache de l’importance au style. Les polars sont souvent écrits « à l’arrache » pour privilégier l’action au détriment de l’écriture. Je pense que l’on peut concilier les deux : intrigue/rythme et style.

Parlons un peu de vos goûts littéraires

J’ai découvert ce que l’on appelle la littérature de genre vers 25 ans. Avant je ne lisais que les classiques : Camus, Dumas, Hugo et beaucoup de théâtre. Mes deux premiers polars furent « Le Mystère de la chambre jaune » de Gaston Leroux et « La Nuit du Renard » de Marie Higgins Clark. Depuis j’ai découvert les grands auteurs de polars : Raymond Chandler, Dashniel Hamett, Dennis Lehane, James Ellroy, Michael Connelly sans oublier les français comme Franck Thillier ou Bernard Miniez.

Est-ce que vous vous seriez vu dans un autre style d’écriture que celui actuel ?

Je vais continuer dans le polar. J’aime raconter des histoires mais je réfléchis à des thèmes plus personnels qui nécessitent encore du travail

Quelles sont vos influences littéraires ?

Les auteurs américains que j’ai évoqué à l’instant.

Imaginons un livre à 4 mains. Les vôtres et celles de ?

J’imagine, plutôt qu’un écrivain, un « spécialiste », un avocat compétant en droit criminel ou bien un flic ou encore un médecin qui saurait trouver des pathologies rares, de quoi écrire un récit original.

Votre livre de chevet actuel c’est lequel ?

« L’Année de la Sauterelle » de Terry Hayes (plus de 1500 pages…), l’auteur de « Je suis Pilgrim ». Autrement, toujours Christian Bobin, un poète que l’on peut lire par petites touches et en boucle car on ne se lasse jamais de la beauté de sa langue.

Votre prochain livre parlera de quoi ?

Alors ça, c’est vraiment prématuré mais je pense conserver mon équipe de flics de « Passeport pour l’oubli ».

Sans l’écriture la vie serait …. ?

Certainement beaucoup plus facile car écrire est un travail laborieux mais heureusement très enrichissant.

Un grand merci pour cet entretien et belle continuation littéraire

 

 

 

 

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