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Rencontre avec Denis Zott et son nouveau thriller La Dame Blanche

Bonjour Denis bonne année, comment allez-vous ?

Fort bien, merci.

Parlez-nous de votre livre « La Dame Blanche », c’est un livre qui donne les frissons 

Des frissons, mais aussi des sueurs froides, des palpitations et même des décharges d’adrénaline ! Mais pas seulement… au fur et à mesure qu’on avance dans le roman, va s’épaissir le mystère autour de la mystérieuse Dame blanche, une jeune femme au visage de geisha, recluse dans un manoir et dont l’existence n’est connue que d’une poignée de personnes. La révélation finale, à son sujet, a sidéré beaucoup de lecteurs.

Racontez-moi comment est-il né ce thriller, l’inspiration, la création des personnages, l’intrigue.

En 2014, j’étais en vacances dans le Tarn chez la « mère Louise » (un des personnages du livre !), la marraine de ma femme. En revenant d’une visite à Gaillac, je me suis trompé de route et j’ai emprunté un chemin tortueux, en partie obscurci par des haies à hauteur d’homme, qui slalomait dans la campagne. Là, je me suis dit que c’était le terrain idéal pour une embuscade. Alors je me suis arrêté et j’ai pris des photos de l’endroit. En arrivant à la ferme de la mère Louise, j’ai imaginé une voiture avec quatre hommes dedans, encadrant une jeune femme blonde. Que faisait-elle là ? Pourquoi ces hommes ? Que va-t-il leur arriver ? Pourquoi sont-ils ici, dans ce coin perdu du Tarn ? Voilà le point de départ. Une scène mystérieuse au potentiel explosif. Ensuite j’ai laissé courir mon imagination, notamment pour bâtir le si complexe personnage de la Dame blanche…

 De tous les livres que vous avez écrits lequel est le plus abouti, celui dont vous êtes le plus fier ?

Le plus fier : La chute du cafard (Geste éditions, 2016) car c’est le premier. L’aboutissement du rêve d’être publié.

Le plus abouti : La Dame blanche qui a connu trois versions.

Le syndrome de la page blanche on connaît ou pas ?

Non, pas vraiment : j’ai toujours plusieurs idées de roman d’avance.

Est-ce qu’un jour dans votre carrière vous vous êtes dit : « j’arrête tout je me reconverti j’exerce un autre métier » ? Ou pas ?

Je ne suis pas un auteur professionnel, juste un amateur qui essaie d’écrire avec une exigence professionnelle. L’écriture est pour moi un hobby, une passion mais aussi une nécessité.

Vous dans la peau d’un auteur de livres romantiques à l’eau de rose c’est possible ou pas ?

Je ne crois pas. Ou alors ce serait vraiment pas terrible, lol !

Question naïve mais j’assume, c’est le thriller qui est venu à vous ou c’est l’inverse ?

Je suis tombé dans le « noir », la grande famille qui regroupe le polar, le roman noir et le thriller, il y a une trentaine d’années en lisant « Les racines du mal » de Maurice Dantec. Un roman d’une telle puissance que j’ai basculé définitivement du côté « obscur» de la littérature !

Tous vos livres ont connu un grand succès auprès de vos lecteurs. Comment vous expliquez ça ?

Restons modeste : mes livres ont surtout connu un joli succès critique. Mais pour moi, c’est bien le plus important. Je n’écris pas pour plaire au plus grand nombre en écrivant une littérature « facile», j’essaie d’être singulier dans mon écriture et dans mes histoires pour qu’on reconnaisse, comme en musique, ma « voix ».

Parlons un peu de vous et de vos goûts littéraires

Mes lectures sont assez éclectiques : je lis bien sûr surtout du « noir », mais aussi des romans d’évasion, comme ceux des écrivains-voyageurs Nicolas Bouvier ou Sylvain Tesson. D’autres romanciers dont la puissance des mots me transporte comme ceux de René Frégni ou l’humour caustique d’un Arto Paasilina ou d’un John Kennedy Toole.

Quelles sont vos influences nationales ou internationales dans le monde du thriller ?

Dans le polar français, j’ai surtout été influencé par Thierry Jonquet pour la construction de mes romans et aussi un peu par Karine Giebel dans la manière de (mal)traiter mes personnages.

Hors France, j’adore Don Winslow, RJ Ellory et surtout Tim Willocks, notamment pour son chef d’œuvre « La Religion ».

Être sous les feux des projecteurs ou être soi tout simplement ?

Etre soi tout simplement.

Le premier thriller que vous ayez lu, vous vous en souvenez ?

Les Racines du mal, de Maurice G. Dantec.

Ecrire à 4 mains ça se tente ou pas du tout ?

Pas du tout !

Le prochain thriller, il sera sur quel sujet ?

Ce sera l’histoire d’un informaticien de génie prêt à tout pour financer l’onéreuse opération qui doit sauver sa petite fille…

 Dernière question à vous poser : On se donne rendez-vous dans 20 ans avec un thriller hyper passionnant comme vous savez si bien le faire ?

Bien volontiers, mais j’espère que dans ces 20 ans, j’en aurais au moins écrit une dizaine !

Un grand merci Denis Zott pour cette interview et belle continuation littéraire.

Merci à vous !

 

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