RENCONTRE AVEC CECILE MANYA ET SON NOUVEAU LIVRE « JE NE SUIS PAS CE QUE TU DIS »
Bonjour Cécile comment allez-vous ?
Je vais très bien, merci. Et le temps me ravit.
Parlez-nous de votre parcours professionnel ?
J’ai toujours été très créative, depuis mon plus jeune âge. Je touchais à tous les domaines ( écriture, musique, stylisme, film, beauté, journalisme ). J’ai composé ma première chanson à l’âge de 8 ans, puis passionnée par cet univers, je n’ai cessé de composer, écrire, faire des arrangements musicaux, puis des enregistrements très concluants. J’ai participé à diverses scènes, dont des festivals. À l’âge de 15 ans j’ai créé une association nommée « Pacific Revolution ». Nous avons organisé un énorme concert en faveur de Sid’Action et cela fut un franc succès. En parallèle de mes études je composais en tant que chanteuse dans des groupes et pratiquais également le relooking de personnes affectionnant les coiffures stylées afros. J’étais passionnée par cet art qui me faisait passer énormément de temps avec des personnes qui se confiaient à moi alors que je les rendais plus belles. C’était merveilleux. Puis, j’ai dû mettre fin à certaines de mes activités fétiches lorsque j’ai rencontré l’homme de ma vie. Ma situation personnelle m’a contrainte à « cesser de créer » pendant presque 20 ans ! Reprendre la plume fut le début de la libération. En 2017 j’ai décidé de fixer sur un support des éléments de ma vie récente qui m’avaient ébranlée. Puis, par hasard, j’ai envoyé mon manuscrit aux éditions du Lys Bleu. Leur réponse ne s’est pas faite attendre. Mais, entre-temps j’avais changé d’avis. Etant donné le caractère très personnel de mes écrits, j’avais renoncé à les faire publier. Mais mon futur éditeur a insisté. Et c’est ainsi que mon premier livre « Pas avant 24 ans » a finalement vu le jour le 19 juillet 2019.
Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire ?
Une expérience absolument incroyable que j’ai vécue de 2015 à 2016.
Parlez-nous de votre nouvel ouvrage « Je ne suis pas ce que tu dis »
La plupart des gens ressentent le besoin de vous coller une étiquette, de vous « définir » avec un critère compréhensible par leur cerveau généralement très étroit… Peu de gens acceptent de ne pas comprendre certaines choses ou de se laisser totalement aller à la découverte. En Suisse, c’est pire. Les artistes, de formation ou de cœur, ne sont pas reconnus. Cela appauvrit les gens. Je ne suis pas Madame tout le monde et je m’épanouis sans cesse. Je sais me remettre en question et accepter la diversité comme un cadeau, ce qui fait de moi une « extra-terrestre » dans le paysage ambient ! Associez cela à mon âge et vous aurez une personne très différente du « commun des mortels ».
Mes livres se rejoignent. Je n’invente rien, ce n’est pas ma démarche. J’offre au lecteur du vécu, des expériences fortes, des réflexions et ma progression au travers de chaque ouvrage. L’écriture me procure du plaisir et j’offre au lecteur des ouvrages dans lesquels il pourra puiser énormément de choses, notamment pour son bien-être et son évolution personnelle.
Pourquoi écrivez-vous sur ce sujet-là précisément ? Vous êtes hyper croyante non ?
Je crois en moi-même uniquement. Je n’ai pas de religion. En allant toujours plus loin dans le bien-être et le respect de moi-même, je découvre des choses très fortes. Ce voyage n’a pas de fin. C’est toute la beauté de la vie.
Où avez-vous puisé l’inspiration pour créer cet ouvrage ?
Dans ma vie personnelle. Je ne raconte que du vécu.
Qu’a-t-il de plus que les autres ce livre « Je ne suis pas ce que tu dis » ?
Il reflète un état récent dans lequel je me trouvais. J’évolue à la vitesse grand V.
Le syndrome de la page blanche on connaît ou pas ?
Non, car je n’écris que lorsque je suis inspirée, et ce pour ne dire que des vérités.
Ecrire c’est un besoin, une envie ou une passion ?
Les trois à la fois !
Avec tous les livres que vous avez à votre actif, comment trouvez-vous (encore) l’inspiration pour la création de nouveaux ouvrages ?
Je suis dans un état de découverte permanente. Je me laisse m’épanouir comme une fleur, et je vis des milliers de vies en une seule.
Question naïve mais j’assume, c’est l’écriture qui est venu à vous ou c’est l’inverse ?
L’écriture s’est imposée à moi. J’ai ainsi pu sceller des expériences, car les écrits restent…
Quelles sont vos influences nationales ou internationales dans le monde de la littérature ?
Aucune. Ce que j’écris est très spécial. J’ai ma propre plume.
Le premier ouvrage que vous ayez lu, vous vous en souvenez ?
Non. Le premier livre dont je me souviens parlait de l’Egypte, avec une vision très faussée par rapport à la réalité. Près de 40 ans plus tard on sait que les Egyptiens étaient noirs et que la plupart des manuels scolaires véhiculent de fausses informations. Malheureusement on fait ainsi évoluer les enfants dans de faux schémas dès leur plus jeune âge…
Le prochain ouvrage, il sera sur quel sujet ?
Ce sera la suite des précédents. On peut lire mes livres dans un ordre chronologique. Il faut être curieux ou inspiré par les thèmes abordés ( le bonheur, les faux schémas sur l’Afrique, la complexité de la vie sur terre)ou alors un peu voyeur...
Dernière question à vous poser : On se donne rendez-vous dans 20 ans ?
Oui, d’ailleurs mon premier livre s’appelle “Pas avant 24 ans” et je n’ai pas choisi ce titre par hasard...
Qu’est-ce qui vous rend heureuse ?
J’adore cette question. La vie me rend heureuse. Mes enfants, mon statut de mère, mon parcours, ce que la vie me réserve dans le futur, les bonheurs du quotidien, des détails infimes qui font tout le charme de chaque heure que je vis, bref, la liste est longue !
Cécile je vous donne le mot de la fin !
Voici ce que j’ai à dire à chaque être humain :
Laissez-vous être qui vous êtes, le monde ne s’en portera que mieux.
Un grand merci Cécile pour cette interview et belle continuation professionnelle
Merci beaucoup, Stefanie. Ce fut un plaisir.
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