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Passion électro avec Douchka

Bonjour Douchka comment ça va ? 

Hello ! Tout roule, un peu fatigué avec la tournée mais les beaux jours sont là donc c'est cool !

Douchka ! Qui se cache derrière ce nom de scène ? 

Je m'appelle Thomas, j'ai 25 ans, je suis musicien et j'habite à Rennes, ça c'est pour l'état civil. Sinon c'est un pseudo que je porte depuis bien longtemps avant mon arrivé à Nowadays, presque 10 ans quand j'ai démarré les dj-sets.  

A quoi ressemble votre jeune parcours pro dans la musique ? 

Alors j'ai commencé en tant que dj dans les clubs et les festivals, essentiellement en Bretagne dont je suis originaire. Et plus tard, bien plus tard avec mon diplome des beaux arts en poche, je me suis mis à la production et j'ai sorti mon prmier maxi Joyful chez Nowadays Records. Depuis les choses se sont bien enchainées, deux autres maxis, une première vraie tournée, les premiers gros festivals et les dates à l'étranger... J'ai aussi signé un autre projet qui se nomme Leska avec mon ami Les Gordon, donc pas le temps de s'ennuyer, le calendrier est bien rempli, je pense déjà à 2018.

Votre nouvel EP est sorti il y a un mois, ça se passe bien, bon accueil du public ? 

Oui, c'est très cool d'avoir enfin pu dévoiler ça. C'était également le dernier avant l'album donc c'était important pour moi d'avoir des retours objectifs avant de m'attaquer au long format. Aujourd'hui je suis prêt et j'ai encore appris avec la sortie de ce dernier maxi donc c'est super gratifiant de voir un public qui te suis. J'ai aussi un nouveau live en parallèle. 

Qu’est-ce qui est le plus jouissif entre être en studio pour enregistrer et être sur scène ? 

Les deux sont vraiment cools, parce qu'ils sont aussi intimement liés. Il m'est arrivé de finir un morceau en studio la veille pour le jouer en live le lendemain voir carrément le jour même. Le studio, c'est comme une espèce d'endroit un peu mystique où tu t'enfermes dans ta bulle et où tu perds un peu dans ton délire. C'est quelque chose de très personnel. Le live permet ensuite de retransmettre ça en se lâchant complètement. Et c'est toujours un pur kiff de voir les gens découvrir tes morceaux pour la première fois et de les apprécier alors qu'ils ne sont même pas sortis. 

Gros festival ou concert intimiste ? 

Là encore, les deux se valent. J'ai des souvenirs de fou de Garorock, Dour, Astropolis... Mais j'aime aussi la proximité avec les gens. Pour ma première date solo parisienne on était complet au Point Éphémère, mais comme la salle est à taille humaine c'était comme faire une grosse fête entre pote et j'aime beaucoup ce coté là. C'est ce qu'on retrouve sur les Nowadays Party notamment. 

L’inspiration pour composer ce style de musique, elle vient d’où ?  J’ai écouté votre EP,  la musique a une telle force, une bonne dose d’émotion, elle prend aux trippes. C’est la vie de tous les jours ? Du vécu ? 

J'attache beaucoup d'importance aux mélodies et aux textures dans les morceaux que je produis. Du coup on peu assez facilement se créer des images ou des "moods" en fonction des morceaux. C'est ce que pas mal de gens m'ont dit. J'aime beaucoup le coté épique de certains instruments aussi, comme les cordes où les vents. C'est assez cinématographique au final, je pense à un morceau comme Two Minutes For Love par exemple qui est mon petit préféré sur le dernier maxi. Après forcément, ton humeur intervient beaucoup dans ton travail, ce qui disent le contraire sont soit malhonnêtes, soit des machines.    

5 minutes avant de monter sur scène, c’est le stress ou une pointe d’excitation avec beaucoup de kiff ? 

Toujours du stress, c'est normal. Mais un bon stress, celui qui te donne envie de faire le meilleur concert à chaque fois. Après quand tu es porté direct par le public dès le tout début c'est toujours plus facile. Mais en soit, j'essaie de ne pas trop me prendre la tête non plus, ça reste un concert. Si je me plante, que je plaque un mauvais accord ou que tout le live bug complètement je le prend plutôt bien en me disant que c'est les aléas du truc. Et le public comprend ça et le vit beaucoup mieux que de voir un mec qui panique complètement sur scène.

Paris, L.A ou Miami ? 

Vraiment désolé, mais en soit aucune de ces trois villes ne me fait vraiment rêver haha. Je dirais Paris parce qu'aujourd'hui une grande partie de mes potes vivent là-bas, mais Miami... Allez je vais dire L.A. pour le kiff de découvrir un jour la Californie.

Une première partie de rêve serait celle de … 

J'aimerai beaucoup beaucoup beaucoup rencontrer et jouer avec Gorillaz, mais plus avec Leska du coup.

Quelles sont vos influences musicales ? 

Elles sont variées, riches et intemporelles. C'est impossible de faire une liste. Mais trois artistes que j'aime énormément : Gorillaz, Hudson Mohawke et Dorian Concept.

Une chanson qui vous met de bonne humeur le matin 

Chance The Rapper - Cocoa Butter Kisses

Thé ou café ?

Café définitivement, une cafetière par jour.

Douchka, j’ai deux billets d’avion. Destination un pays étranger pour déconnecter total. On part où ? 

Je rêve depuis toujours d'aller sur l'ile de Pâques, c'est un endroit que je trouve complètement fascinant. 

Avec tous les artistes qui émergent et qui sont déjà présents sur la scène francophone musicale, comment on fait pour se faire reconnaître, se faire une place au milieu de ces artistes ?

Je pense toujours à trois trucs qui guident mes choix tous les jours, pas que dans la musique d'ailleurs : faire ce qu'il te plait, le faire avec les bonnes personnes et accepter le fait que ça ne puisse peut-être pas marcher... pour que ça marche. 

 
Est-ce que la musique, c’était mieux avant ou pas ? 

 

Non. C'est un truc de frustré/reclu/puriste/relou ça. 
 
3 grands rêves à réaliser dans votre carrière musicale :
 
1) Sortir un album
2) Continuer de tourner le plus longtemps possible
3) Continuer à vivre de la musique en étant en phase avec mes choix artistiques.
Le reste, c'est secondaire.

 

Douchka j’ai été ravie de vous interviewer, je vous laisse le mot de la fin.
 
Merci à vous, à très vite dans le club !
 
Crédit photo : Alistair Wheeler
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