Bonjour Charly comment ça va ?
Merci pour cette interview, ça va super, on reste positifs et concentrés.
Nouvel album à votre actif alors heureux ?
Très heureux de sortir prochainement (avant la fin de l’année si tout va bien) cet album « Multiplicity » qui contient beaucoup de combinaisons avec différents compositeurs et artistes du monde entier.
Pourquoi l’avoir intitulé comme ça et comment est-il né ?
Ce nouvel album s’appelle “Multiplicity”, ce qui signifie littéralement ‘qui est en très grand nombre’ et présente une grande diversité : Par exemple la multiplicité des étoiles au sein d’une constellation. Cet album est un mélange de styles musicaux : Reggae, Hip-Hop, Electro, Flamenco et Dancehall. Il réunit des producteurs du monde entier comme ceux des Studios Geejam (Jamaica), 149 Records (France), Maciej “P.I.L.O” Pilarz (Pologne), Pharfar Prod (Allemagne), Duke Prod (Suisse), Dance Soldiah Records et Digital Cut Prod (France, Vietnam), Official Staff (France).
Pas trop dur de composer avec ce Covid ? Plus ou moins d’inspiration ?
Pas facile j’avoue. A la fois déprimant de ne pas pouvoir travailler sur scène afin d’apporter l’amour en direct comme j’ai l’habitude de le faire. Mais aussi inspirant d’une autre manière car c’est notre travail de faire rêver les gens avec de belles melodies. Cette période était assez triste et j’ai préféré l’emporter sur la tristesse en réalisant un album qui contient au final beaucoup de sons joyeux aux messages positifs.
Il a quoi de plus cet album que les autres ?
Cet album, par rapport à mes précédents, contient beaucoup de combinaisons et de featurings. Beaucoup de producteurs et chanteurs y participent en unité ce qui donne son originalité à ce projet que j’aurais pu appeler ‘Charly B & Friends’. Il contient différents sons, styles et influences du monde entier. On peut donc y entendre des styles : Jamaïcains bien sur mais aussi Français, Vietnamiens, Allemands, Polonais, et même Suisses. Voici les artistes avec qui j’ai travaillé, au tracklist de l’album : Pressure Buss Pipe (des îles vierges américaines), Jahneration, Naâman, General Lion, Zippo (de France), Mandinka (de Gambie), Afu-Ra (des USA), Skarra Mucci, Nordia Witter (de Jamaique), Daddy Mory / Raggasonic (de France, Guadeloupe et Afrique). Je tiens particulièrement à remercier Digital Cut Studios et Dance Soldiah Records qui m’ont donné beaucoup de force lorsqu’ils m’ont produit avec le rappeur américain Afu-Ra, une vraie légende du Rap.
Est-ce qu’il y a un message que vous voulez faire passer à travers cet album-là ou pas ?
Oui tout à fait, dans “Multiplicity” nous avons tous la même passion et la même vision : l’unité. Chaque humain est unique et c’est grâce à un vrai travail collectif (et international) que nous pouvons réaliser des projets qui font rêver.
La première partie de rêve serait celle de .... ?
J’ai la chance d’avoir déjà réalisé la premiere partie de mes rêves. J’ai passé plus de 15 ans en Jamaïque et ai réussi à renvoyer de l’amour à ce peuple en m’appropriant leur propre musique. J’ai été personnellement invité par Tony Rebel à son festival le Rebel Salute qui à la base était le festival de Garnet Silk. J’ai aussi eu la chance de chanter en live avec Beenie Man, Bounty Killer, Tarrus Riley et beaucoup de grands artistes jamaïcains. Ce qui m’a donné une force musicale incroyable et une motivation à toute épreuve. Je remercie aussi toute mon équipe en Jamaïque, à commencer par mes musiciens du Tower Music Media Group (TMMG). La suite de mon rêve est de continuer ma mission musicale afin de faire rêver les gens partout dans le monde.
Pas trop dur d’être séparé de votre public ?
Ce n’était pas facile du tout. Une fois en Jamaïque, j’ai dû m’adapter à leur culture. J’ai aussi amélioré mon patois jamaïcain à 100%. Ce n’est qu’une fois après avoir appris à contrôler l’accent et le flow jamaïcain, bien compris et assimilé la culture jamaïcaine, que j’ai pu leur délivrer une chanson qui leur a touché le coeur : “Prophecies Untold” . Une chanson qui a aussi créé un “choc culturel” car tube en Jamaïque mais signé par un Français qui chantait une ode à la Jamaïque dans leur patois, sans accent français! Cette chanson m’a ouvert beaucoup de portes dans le monde entier. Ceci-ci dit ce n’était pas facile du tout de me séparer de mon public. De retour en Europe, ma mission est de reconquérir le coeur de mes fans et de tous ceux qui ont besoin de cette force musicale.
C’est quoi la recette du succès de votre musique ?
Je pense que c’est ma détermination. La musique n’est pas un domaine facile, il faut savoir s’adapter et ne jamais baisser les bras en persévérant et en se remettant continuellement en question. Encore un grand merci à mon père qui m’a toujours donné les bons conseils (Repose en paix papa) et c’est donc grâce à lui que j’avais passé mon diplôme d’ingénieur du son. C’est en partie grâce à ce diplôme que j’ai pu travailler aux côtés de Jon Baker dans les studios Geejam en Jamaïque. C’est depuis ce studio que tout a commencé. Big up à toute la Geejam team.
Qu’est-ce qui vous rend heureux mis à part la musique ?
Mes enfants, ma famille et mes amis me rendent heureux.
Le bonheur il est où quand comment et avec qui ?
Le bonheur est fait de choses simples comme une bonne bouffe entre potes. Ces moments où l’on est mort de rire, on partage, on échange. J’ai tendance à m’éloigner de certaines personnes négatives qui au final te prennent ton énergie positive. Je pense qu’il faut savoir se préserver et profiter des choses simples.
La collaboration de rêve serait avec qui ?
La collaboration de rêve serait avec l’un des fils de Bob Marley je pense. Le fait que Bob Marley soit le KING du reggae, ce featuring me toucherait vraiment au coeur. La mission continue...
Charly B, je vous laisse le mot de la fin
Un grand merci pour cette interview. J’ai hâte de retrouver mon public et de reprendre la scène avec mon équipe. Prenez grand soin et à bientôt.
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