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Les Rêvalités de Loïc

Bonjour Loïc comment ça va ?

 

Le rush de la sortie de l’album étant derrière, je respire ! Enfin, à moitié à cause des pollens !

 

Dites-moi y aurait pas un nouvel album à votre actif qui va sortir prochainement ? Vous nous en parlez? Et pourquoi un titre pareil ?

 

Ça y’est ! Il est sorti l’album ! C’est un 6 titres, donc plutôt un EP. Il a été entièrement arrangé et enregistré à Paris, dans le studio de Michel-Yves Kochmann, grand guitariste français.

Vous me demandez pourquoi « Rêvalité » ? Car avec cet album, je passe du rêve à la réalité. En effet, après « Un Petit peu Comme… », mon premier opus datant de 2016, qui signifiait, « faire de la musique un petit peu comme les grands que j’aime … », là, j’ai fait de la musique avec les grands que j’aime ! Voilà donc le rêve devenu réalité !

 

Vous avez un peu le trac pour le vernissage ou ça va sereinement ?

 

Pour tout vous dire, je n’étais pas dans un état physique très confortable mercredi passé lors de mon concert au Box, ce qui ne m’a pas aidé à dérouler une grande prestation ! Voilà qui nous met, à Joëlle, ma partenaire de scène, et moi une bonne dose de pression pour l’échéance du 26. D’autant plus que tous les gens qui me suivent depuis le début seront présents, et je souhaite être à la hauteur de leurs attentes ! C’est difficile de jouer devant un public acquis !

 

Parlez-nous de votre collaboration avec Michel-Yves Kochmann, et pourquoi lui et pas un autre arrangeur ?

 

J’ai rencontré Michel-Yves via les réseaux sociaux, puis notre amitié s’est scellée en 2012 lors de la tournée « le Petit Tour » d’Alain Souchon, que je suis allé voir plusieurs fois, notamment pour y voir jouer Michel-Yves. Je lui avais déjà fait part à l’époque de mon admiration pour son jeu et son son de guitare. Je crois que ma simplicité et mon approche l’on intrigué et on est devenu ami. Puis en 2016 j’ai sorti mon 1er album, je lui ai fait écouter et il a été, je crois, surpris en bien. Puis à l’annonce de vouloir faire un second album, il m’a proposé de l’arranger et donc de travailler ensemble. J’ai dû m’assoir à la lecture de ce message ! Je ne pouvais pas refuser une pareille proposition !

Le projet est né en une dizaine d’étapes, lors desquelles je me rendais à Paris dans son studio pour y passer quelques jours. La collaboration a été excellente, j’ai beaucoup appris et nous avons créé un lien fort qui, pour moi, se ressent dans les chansons.

 

Studio ou live ?

 

Incomparable ! Studio pour voir naître et évoluer les titres et le live pour l’échange avec le public et l’adrénaline que cela procure !

 

 

Comment vient l’inspiration pour la compo des textes ?

 

Souvent cela part d’une phrase que j’entends ou que je dis à quelqu’un ! Puis la suite vient assez naturellement. J’écris souvent la nuit. Parfois, je me dis « aujourd’hui j’écris une chanson », mais ça ne fonctionne pas très bien ! Sauf pour « la Fiancée du Pirate », composée et écrite en Californie en 30 minutes au bord d’une piscine avec une guitare de location ! Chance !

 

 

Imaginez un mauvais génie vous enlève le fait d’être musicien, quelle autre forme d’art choisirez-vous ?

 

Voilà une drôle de question ! Le cinéma je pense. Comme ça, je pourrai imaginer un film dont le héros serait un chanteur qui se fait enlever le fait d’être musicien et ferai tout pour retrouver ce plaisir !

 

Terre inconnue, terrain connu ou terre connue ?

 

Mon métier de policier m’oblige à maîtriser les 3 et rapidement m’adapter ! Du coup, en dehors cela dépend des moments !

J’aime me retrouver longtemps sur scène avant le concert pour maîtriser l’environnement, surtout sonore, mais le lieu m’importe peu !

 

Grosse scène mythique ou concert intimiste ?

 

Je crois que chacun rêve un jour de se retrouver sur une scène emblématique. Mais la route est si longue avant cela que, les pieds sur terre, j’aime les moments intimistes.

 

La plus belle récompense que vous ayez reçue l’année passée …

 

De pouvoir travailler avec Michel-Yves Kochmann, sans aucun doute !

 

Rêve ou réalité ?

 

Du rêve dans la partie musicale de ma vie. La réalité, je l’ai au quotidien avec mon travail de policier ! Et quelle réalité …

 

Une première partie de rêve serait celle de …

 

Pour rester réaliste, je dirai Carrousel ou Aliose. Des groupes qui savent ce que signifie « commencer dans la musique » ! Dans l’inimaginable, car il faut aussi l’assumer après (!), je dirai bien entendu, Souchon.

 

Noir ou blanc ?

 

Blanc

 

60 70 80 90 ou 2010 ?

 

80

 

La ville internationale pour faire un bon concert de ouf…

 

Pour moi Paris reste la capitale de la chanson que j’aime. J’espère y jouer un jour.

 

Le style de musique que vous avez du mal à écouter …

 

Même si j’admire la technique incroyable que demande ce style, je ne suis pas attiré par le métal et ses dérivés.

 

Ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain…

 

De trouver des scènes pour élargir mon audience ! Mais surtout, souhaitez moi de prendre du plaisir quoi qu’il arrive. Je n’ai pas la velléité d’en faire mon métier, je souhaite simplement rencontrer des gens que mes textes et mélodies puissent toucher.

 

Merci beaucoup pour cette interview et belle continuation 

 

Crédit photo : Kassandra De Giuli

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