Image d'entête de l'article

Le nom du père par Sébastien Meier

Bonjour Sébastien comment allez-vous ?

 

En ce moment, fort bien, je vous remercie.

 

Tout d’abord qui est Sébastien Meier ?

 

Un auteur né à la fin des années 80 en Suisse romande. Autodidacte et touche-à-tout, j’ai donc goûté à l’édition (Paulette), à la mise en scène (Collectif Fin de Moi), à la direction d’un journal, etc. J’ai aussi été serveur, fonctionnaire, veilleur de nuit. Aujourd’hui je ne suis presque plus qu’écrivain et c’est super.

 

Parlez-nous de votre livre « Le Nom du Père »

 

Il s’agit de la suite des Ombres du métis, mon premier polar, paru en 2014 aux éditions Zoé. Dans le Nom du père, on retrouve donc mon inspecteur favori, Paul Bréguet qui, après deux ans de détention, doit se replonger dans l’enquête qui, indirectement, l’a conduit en prison. Il va devoir, avec l’aide de la procureure Emilie Rossetti, sonder les arcanes glauques d’une multinationale suisse du négoce des matières premières. Plus le duo avancera dans son enquête, entre évasion fiscale, meurtres, corruption, négoce du pétrole nigérian, plus la pression va devenir invivable. Car qui souhaiterait qu’un scandale éclate et égratigne l’irréprochable place financière helvétique ?

 

D’où vous est venu l’idée de vous mettre à l’écriture ?

 

Je ne sais pas. Je ne crois pas que ce soit une idée. On n’a pas l’idée de faire pilote de ligne ou médecin, ou plombier. On se rend juste compte, un jour, que c’est ce que l’on souhaite faire. Il en va de même avec l’écriture. Un jour, paf, cela semblait évident : je suis écrivain.

 

Le meilleur endroit pour trouver l’inspiration …

 

Partout.

 

L’élément déclencheur qui a fait que vous êtes un célèbre écrivain …

 

Je ne suis pas un célèbre écrivain. Enfin, ce n’est pas à moi d’en juger et le mot « célèbre » n’a pour moi pas vraiment de réalité. Mais disons que ça a commencé à marcher pour moi – c’est-à-dire que mes livres ont commencé à avoir du succès – en deux temps. Premièrement, quand Les Ombres du métis a remporté le prix Lilau 2015, et ensuite à la publication Du nom du père, qui ne cesse de faire parler de lui.

 

Si je vous dis : La plume est la langue de l’âme, vous me dites …

 

…va savoir.

 

Avec tous ces auteurs nationaux, c’est pas difficile de se faire un nom au sein de la littérature ?

 

Ce serait difficile de se faire un nom contre tous ces auteurs nationaux. Tant que c’est avec, alors tout va bien.

 

Saint-Exupéry, Guillaume Musso, ou Harlan Coben ?

 

Sans hésiter Saint-Exupéry, parce que j’ignore complètement les deux autres.

 

Qui est la valeur sûre aujourd’hui dans ce monde littéraire ?

 

L’AJAR.

 

Si vous ne deviez emporter un seul livre sur une île déserte, ce serait lequel ?

 

Un guide de survie en milieu naturel.

 

Vous dans 10 ans, pensez-vous que vous serez toujours auteur ou c’est difficile de se projeter comme ça ?

 

Toujours auteur. Je doute que je changerai de métier en 10 ans, déjà qu’il m’a fallu 10 ans pour y être, c’est pas pour bifurquer au moment où ça mord enfin. Quoique la danse me titille pas mal.

 

Dernière question : on vous souhaite quoi aujourd’hui ?

 

Une belle continuation.

 

Sébastien Meier merci beaucoup et je vous souhaite une belle continuation littéraire.

 

Avec plaisir.

Crédit photo : © Matsas Philippe  

Partager: