Le monde artistique d'Alice Vial

Bonjour Alice, bonne année 2018 comment allez-vous ?

Très bien merci ! Mon court « Les Bigorneaux » est nommé au César du meilleur court, alors c’est un peu la fête.

Bientôt les Césars 2018 ! Félicitations J Pas trop stressée ?

Être nommé pour ce court j’en rêvais bien sûr, et s’il y a un césar à la clé ce sera la cerise sur le gâteau, mais je suis déjà très contente d’être arrivé là. Donc pas trop stressée. Tout le reste c’est du bonus.

Est-ce que vous pourriez me décrire votre parcours professionnel ?

Après avoir fait une école d’art dramatique, j’ai joué dans quelques séries télés, et puis je me suis rapidement rendue compte que j’avais très envie d’être à la place des réalisateurs, derrière la caméra. Alors j’ai commencé à écrire des scénarios pour les autres et pour moi. Et maintenant j’écris, je réalise et je joue avec parcimonie. J’ai co-écrit le long-métrage « Les Innocentes », réalisé par Anne Fontaine, j’ai écrit pour la télé aussi, j’ai co-créé la série digitale « Loulou » pour Arte Creative. En tant que réal, j’ai réalisé quatre court-métrage, dont « Les Bigorneaux ».

Alice Vial en 4 mots ça donnerait quoi ?

Mes potes me disent que mon animal totem c’est le Shetland : petit, têtu, gentil et résistant. Ça fait quatre mots non ?

Cinéma ou télé ?

Les deux, pourquoi choisir ? Il y a quelques années je n’aurai pas dis ça, mais il y a tellement de séries passionnantes, c’est une révolution. Je pense à des séries comme « Mad men », « Le bureau des légendes », « 10 pour cent » ou encore « Big Little lies »…

Paris ou New York ?

Paris ! New York, c’est chouette quelques jours, c’est une ville sublime. Mais la vie à trois cents à l’heure, c’est pas trop mon truc, je suis déjà trop speed. Je préfère mon petit verre de rouge en terrasse, à toute heure du jour...  

Un oubli de texte dans les séries dans lesquelles vous avez joué (LOULOU par exemple) ou au cinéma, ça vous parle ou vous voyez pas du tout ce que je veux dire ?

Je crois que je vois ce que vous voulez dire, mais ça m’arrive rarement, je suis assez anxieuse avant les tournages, alors j’apprends mon texte sur le bout de doigts. Donc pas d’oubli, même si on n’est jamais à l’abri.

Vos influences dans ce domaine artistique

Je ne sais pas si j’ai des influences, mais il y a des tonnes de comédiens et comédiennes que j’admire, et que j’aimerais faire tourner dans mes films : Albert Dupontel, Karin Viard, ou encore Emily Blunt, Peneloppe Cruz, mais là je rêve un peu… Et puis la fabuleuse actrice de mon court « Les Bigorneaux », Tiphaine Daviot, j’ai hâte de rebosser avec elle.

Thé ou café ?

Thé ! Sans sucre, à l’anglaise…

Votre devise dans la vie de tous les jours

Prends ton travail au sérieux, mais jamais toi même… C’est un dicton en anglais, bon ça sonne mieux en langue originale. Et sinon j’aime bien « aide-toi, le ciel t’aidera… », c’est un peu la devise familiale.

J’ai voté pour vous pour les César 2018, pourquoi les autres votants devraient faire pareil que moi ?

Alors d’abord merciiii ! Les votants devraient faire comme vous, parce que « Les Bigorneaux », c’est une comédie dramatique dont le ton oscille donc entre humour et émotion. C’est l’occasion de découvrir la fantastique Tiphaine Daviot qui joue le rôle principal. C’est aussi un décor breton que j’affectionne beaucoup : la baie de Brignogan dans le Finistère. Et c’est un sujet féminin méconnu et tabou : la ménopause précoce.

Joie ou tristesse ?

Les deux, ça dépend des jours. Même si je me sens plutôt joyeuse de nature.

Ce qui vous rend heureuse 

Un grand repas avec ma famille et mes amis, manger en général. Lire et regarder beaucoup de films.

Alice on a rendez-vous autour d’un café sur une terrasse avec un comédien ou une comédienne bien connue. Ce serait qui cette troisième personne ?

Albert Dupontel !

Est-ce que dans le monde du cinoch, l’amitié existe ou c’est chacun pour sa pomme ?

L’amitié existe ! L’équipe avec laquelle j’ai développé « Loulou » se sont des amis, une véritable famille. Je fais aussi partie de deux collectifs des scénaristes et réalisateurs : « Les Indélébiles » et « la Mafia Princesse ». Des groupes qui existent depuis 7 ans, on se soutient, on s’apprécie, on grandi ensemble. Donc l’amitié et la solidarité, oui !!

La chanson qui vous met de bonne humeur

« Lovely day » de Bill Withers.

Mer, ville, campagne ou montagne ?

La montagne sans hésiter ! Du côté de ma mère, je viens des Alpes de Hautes Provence et de Corse. J’ai passé toutes mes vacances d’été en montagne, c’est l’endroit où je me sens le mieux au monde.

Si je vous dis théâtre vous me dites …

Qu’il faudrait que j’y aille plus. Je suis allée voir des pièces à Avignon l’été dernier, en touriste et j’ai adoré. Il y a une liberté et une folie au théâtre qui manquent un peu au cinéma. C’était très inspirant.

Alice j’ai un billet d’avion pour vous, destination où vous voulez pour déconnecter total. On va où ?

En Corse !

3 grands rêves à réaliser

Réaliser des long-métrages, vivre entre la campagne et Paris, et avoir des enfants.  

Ce qu’on peut vous souhaiter aujourd’hui pour demain

Continuer de réaliser des films, et une santé de shetland à mes proches et moi !

Votre actu 2018, elle ressemblera à quoi ?

J’écris un long-métrage que j’aimerais réaliser, je travaille sur une série pour la télé et on prépare la saison 2 de « Loulou ». Et sur tous ces projets je collabore avec des gens talentueux qui sont aussi des amis, ça c’est précieux.

Dans votre vie c’est plutôt speed ou zen attitude ?

Aïe, j’aimerai vous répondre zen, mais j’ai une nature pressée et nerveuse. Je parle très vite, je fais toujours trois trucs en même temps. J’ai un peu honte, mais en même temps la clé c’est d’accepter, non ?

Alice j’ai posé beaucoup de questions, j’arrête là et je vous laisse le dernier mot …

Alors mon dernier mot ce sera «Bigorneaux » ! 

Merci infiniment Alice Vial et bonne chance pour les César 

Merci à vous !!

Crédit photo : Véronique Vial