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Haute Fondue, l’art de la fondue en 52 recettes délicieuses

Bonjour, Jennifer et Arnaud comment allez-vous ?

- Arnaud et Jennifer : On a faim !

Tout d’abord racontez-nous votre parcours professionnel (on est curieux)

  • Arnaud : Mon parcours est assez atypique, j’ai débuté par un CFC de vendeur, puis quelques diplômes tels que formateur d’adultes en passant par les ressources humaines et le marketing. En parallèle de tout ça, je travaillais chez TribeHole Body Arts, comme pierceur. J’ai dernièrement terminé une formation d’éducateur social et j’ai développé mon poste comme éducateur de rue à Ardon et Conthey.
  • Jennifer : Après un an dans une pouponnière, j’ai fait un apprentissage d’assistante d’hôtel dans un lieu prestigieux, le Montreux Palace et j’ai continué dans cette voie. Me voilà 20 ans plus tard Gouvernante Générale à la Résidence Rive Reine, hôtel privé de Nestlé. Je suis également formatrice d’apprentis et expertes aux examens.

Cet amour de la fondue il vient d’où ?

- Arnaud : Je dirais l’amour du fromage au sens large du terme, depuis tout petit. C’est une tradition, très ancrée dans nos familles respectives. Fondues, raclettes, croûtes au fromage… le rêve pour un gosse !

Parlez-nous de votre livre Haute Fondue, l’art de la fondue en 52 recettes délicieuses.

  • Arnaud : Ce livre se veut une porte ouverte à la créativité ! Nous proposons nos 52 meilleures recettes, mais nous voulons surtout pousser nos lecteurs à oser mélanger des saveurs, des ingrédients qu’ils ont dans leurs cuisines, afin de découvrir de nouveaux goûts dans le caquelon. Pourquoi se cantonner à une traditionnelle fondue quand on peut compter sur des millions de saveurs ?
  • Jennifer : Pour nous la fondue c’est la convivialité et ce livre est un appel à cela! Et oui nous rajoutons des ingrédients, mais ne prenez pas peur, notre but n’est pas de dénaturer le goût de la bonne fondue au fromage, mais juste de l’égayer ce plat national qui plaît tant avec des saveurs subtiles

 

Pourquoi parler de fondues et pas de raclettes ?

Arnaud : Le projet est né autour d’un caquelon au Café du Midi à Martigny, suite à un enterrement. Après quelques verres et l’heure de fermeture de l’établissement se rapprochant, nous avons lancé au patron : « Hey, dimanche prochain, on privatise ton restaurant et on organise le premier Festival de Fondues » ! Manque de chance, c’était un succès, comme les 9 éditions suivantes. (rire).

Pour vous, la meilleure fondue elle est faite à base de quoi ?

Arnaud : Elle est faite à base d’amitié, celle des convives autour du caquelon qui refont le monde à chaque bouchée, entre souvenirs d’enfance et rêve d’un monde meilleur. Le repas est le premier acte social de l’être humain, ce rituel est encore plus important à l’heure actuelle, dans ce monde de plus en plus individualiste.

52 recettes de fondues pourquoi pas 104 ?

Arnaud : Parce qu’il y’a 52 semaines par année et qu’une semaine sans fondue est une semaine de … perdue !

J’ai vu qu’il y avait une fondue mélangée à du piment. Ça n’arrache pas du tout cette fondue on est d’accord ?

Arnaud : Il y’a plusieurs piments différents. Nous en avons testé des très légers et des très très forts. D’ailleurs, j’en ai encore la petite larme à l’œil de la dernière tentative… c’était vraiment costaud ! Nous réagissons tous différemment aux saveurs, nous le remarquons lors de nos dégustations. « Il y’a trop de ci », « Il n’y’a pas assez de ça », et la personne suivante exprime le contraire.

Vous avez créé un festival de fondues du compagnon du caquelon qui a lieu chaque année. C’est vraiment une passion pour vous la fondue !

- Jennifer : Une passion oui en quelque sorte, mais surtout, car ce festival qui ne devait vivre qu’une édition a su conquérir le cœur, mais les papilles des gens, car le concept plaît et attire et le public le réclame même !

Une journée sans fondue c’est comme …

- Jennifer : C’est fade non ? On sait qu’une fondue c’est un moment convivial et plaisant qui ne peut que donner le sourire J la fondue est un bon antidépresseur (rire).

On dit une fondue valaisanne ou une fondue fribourgeoise ? (attention à la réponse)

Arnaud : On dit une fondue, point ! Haha. Certaines traditions se veulent très géographiquement normées, c’est comme cela qu’elles se distinguent. On casse les codes et on fait une fondue fribourgoise-valaisanne ? Une moitié-moitié aux tomates ?

L’année prochaine c’est le dixième festival de fondues. Vous pouvez nous dire ce que vous nous réservez d’archi sympa ?

Arnaud : Alors pour être franc, nous n’avons pas encore planché sur le sujet, mais les prochaines séances pourront éclaircir ce point. Cela va de toute façon être dans la lignée des autres : culinairement explosif !

Dernière question fondue. Si vous deviez choisir entre fondue vin blanc, au kirch ou au vin rouge, quel serait votre choix. Sans réfléchir J

  • Arnaud : Sans réfléchir, je dirais au champagne ! Parce qu’elle est légère, onctueuse, douce comme une peau de bébé… Et tu sais quoi, on la digère mieux ! Que demander de plus ?
  • Jennifer : J’aime celle à la bière, car qu’elle soit blonde, brune ou rousse, elle amène une nouvelle saveur à chaque fois et les petites bulles de la bière comme le Champagne vous aide à mieux digérer !

Question piège ou pas, est-ce qu’il y a eu un jour, une fondue que vous avez créée qui n’était pas du tout mangeable ?

  • Arnaud : Oui, en effet, nous avons testé une ou deux fondues quelque peu médiocres. La première était à la liqueur de fleur d’edelweiss, puis la seconde au Jägermeister. Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas ressayer, mais d’une autre manière, il faut souvent faire plusieurs essais afin de trouver l’alchimie parfaite. En attendant, on boit la liqueur et le Jäger, ça nous entraîne !
  • Jennifer : J’ai trouvé une recette Tessinoise qui ne m’a pas convaincue du tout avec entre autres des olives, des anchois, des tomates séchées et de la Grappa et je l’ai trouvée trop salée et pour le coup, cela prenait le dessus sur le goût du fromage.

La fondue c’est la vie on est d’accord ou pas ?

- Arnaud : Le gras, c’est la vie! En chacun de nous sommeille un Karadoc, philosophe du gras. Je ne remercierais jamais assez ma femme de m’avoir laissé faire une raclette (donc, la vraie demi-meule au four) dans notre lit conjugal un dimanche matin !

J’ai posé pas mal de questions, dites-moi ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain.

Arnaud : Le livre s’offre une traduction anglaise cet hiver, nous espérons qu’il trouvera son public en Europe, puis autour du globe. Puis, peut-être même encore plus loin !

Merci beaucoup pour cette interview et je vous souhaite une belle continuation professionnelle.

- Merci à toi, la bise !

 

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