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De l’or et des larmes, le nouveau thriller d’Isabelle Villain

Bonjour Isabelle comment allez-vous ?

Bonjour Stéfanie, je me sens comme tout le monde je pense : fatiguée, un peu usée par ces deux dernières années, mais confiante pour cette nouvelle année ! Avec la sortie de mon dernier roman et un beau projet d’écriture en cours, je me dois de positiver !

Parlez-nous de votre thriller de l’or et des larmes, pourquoi l’avoir écrit ?

Après avoir écrit en 2021 un roman noir, je reviens à mes premières amours avec le tome 5 de la série des Rebecca. Dans chaque histoire, je traite d’une thématique qui me tient à cœur et que j’espère originale pour le lecteur. Je suis une fille de sportif de haut niveau et le sport a toujours été très important dans ma vie. 2024 et les JO à Paris sont très vite devenus une évidence. J’ai juste un peu anticipé en étant très attentive à ce qui se passait à Tokyo

Est-ce que vous vous inspirez d’autres auteurs de thriller pour créer une histoire ou pas ?

Non jamais pour écrire une histoire, en revanche je lis beaucoup de polars qui sont tous une source d’inspiration tout au long de l’année.

Il a quoi de plus ce thriller que les autres ?

Je pense que la thématique est originale. Je ne crois pas avoir encore lu de polar qui traite des Jeux olympiques et de la vie des sportifs de haut niveau. Elle est aussi très actuelle. Nous sommes de plus en plus nombreux sur le marché et parvenir à trouver un sujet qui n’a pas été encore traité devient de plus en plus compliqué.

Avec tous ces livres à votre actif, on a le syndrome de la page blanche ou pas ?

J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à imaginer une nouvelle histoire après mon dernier roman « À pas de loup ». C’est la première fois que cela m’arrivait. Mais en discutant avec d’autres auteurs, je me suis rendu compte que je n’étais pas la seule dans ce cas. Cela m’a rassuré, j’ai patienté, beaucoup lu et le déclic est arrivé. Il ne faut donc jamais baisser les bras !

À vos yeux qui est LE meilleur auteur de thriller ?

Pour moi, même si cet auteur n’écrit plus de thriller, Pierre Lemaitre demeure mon maître incontesté avec notamment « Alex » qui reste mon coup de cœur absolu.

Est-ce que les personnages de vos thrillers sont fictifs ou réels ?

Dans la série des Rebecca, dont « De l’or et des larmes » est le tome 5, les personnages sont tous fictifs. Je rajoute évidemment quelques anecdotes personnelles, certains de mes amis me disent même que Rebecca me ressemble parfois.  Certaines enquêtes sont, elles, inspirées de faits divers. Dans « À pas de loup » en revanche, j’ai dû effectuer beaucoup de recherches et interviewer plusieurs dizaines de personnes. Les personnages de cette histoire existent donc presque tous, l’histoire elle est totalement fictive.

Question un peu naïve mais j’assume, c’est le thriller qui est venu vers vous ou c’est l’inverse ?

C’est une rencontre. À 10 ans j’ai découvert Charles Exbrayat et Agatha Christie. Ce fut un coup de foudre. Le polar est devenu mon univers de prédilection en tant que lectrice et lorsque je me suis décidée à franchir le pas, je ne me voyais pas écrire autre chose que des romans policiers.

Le dernier livre que vous ayez lu, il parlait de quoi ?

Le dernier Karine Giebel « Glen Affric » : une claque ! J’ai retrouvé l’auteure de thriller qui m’avait tant fait vibrer (notamment avec le purgatoire des innocents) et que j’avais un peu perdu dernièrement. Un roman noir, cruel, dérangeant mais aussi un roman où la poésie s’invite de temps en temps pour nous permettre de prendre un bon bol d’air et de nous évader. Ce roman est vraiment magistral.

À votre avis qu’est-ce qui fait que vos livres plaisent autant ?

Pour en discuter avec des lecteurs sur les salons ou bien sur les groupes de lecture, je pense qu’ils sont très attachés au personnage de Rebecca dont ils suivent les aventures depuis maintenant six ans. Ils attendent de la retrouver chaque année pour découvrir ce que j’ai encore pu lui réserver. Ce n’est pas une flic « wonder woman », c’est juste une femme à laquelle tout le monde peut s’identifier. Les enquêtes sont aussi réalistes et cohérentes et je pense que c’est un point fort. Les lecteurs de polar deviennent incollables en enquête et en procédure et il est très important pour moi qu’ils ne se disent pas en refermant le roman « non ça, c’est impossible » « ça ne tient pas la route ».

Est-ce que vous vous seriez vue dans un autre style littéraire que le suspens ou pas ?

Absolument pas. Je suis bien incapable d’écrire autre chose que du polar et c’est bien pour cette raison que je trouve que Pierre Lemaitre est un génie. Passer de maître incontesté du polar à « Prix Goncourt » n’est pas donné à tout le monde…

Imaginons un livre de suspens à 4 mains. Les vôtres et celles de Maxime Chattam, ça pourrait se faire ou ce serait compliqué ?

Impossible…

Votre prochain livre, il parlera de quoi ?

Ce sera justement un « quatre mains » mais je ne peux pas vous en dire davantage pour le moment…

Que puis-je vous souhaiter pour la nouvelle année ?

Que l’on retrouve tous une vie « normale », que l’on puisse aller au théâtre, au cinéma, voyager, aller en salon, discuter entre amis, sans se soucier de rien.

Merci infiniment pour cette interview et belle continuation littéraire 

Merci à vous Stéfanie et tous mes vœux pour 2022 !

 

 

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