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Christophe Terribilini

Bonjour Christophe, comment allez-vous ?

Merveilleusement bien. Tout va pour le mieux dans ma vie.

 

Vous en 3 mots ça donnerait quoi ?

Gentil (dans le bon sens du terme). Esthète. Epicurien.

 

Parlez-nous de votre livre "Tais-toi, à moins que ce que tu as à dire vaille mieux que le silence".

Pour ce troisième roman, j’ai poursuivi sur la même base que pour les précédents - c’est peut-être devenu là ma marque de fabrique - le fil rouge étant un tableau dont j’étudie au préalable et avec une certaine pugnacité l’origine, puis laisse ensuite mon imagination faire le reste pour créer son histoire.

 

Le livre qui vous a le plus marqué dans votre enfance …

“Le Vieux qui lisait des romans d’amour” de Luis Sepúlveda. Un livre plein de poésie et, de plus, certainement le fait qu’il se déroule en Amazonie où mon père y a séjourné pour des recherches ethnographiques. Mais si l'on parle vraiment de mon enfance, “La Vache orange et le renard” ou les Petzi.

 

L’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire …

Une fresque que nous possédons dans la famille. La première peinture dont j’ai fait des recherches poussées. Cette aventure et les éléments récoltés furent si extraordinaires que j’ai voulu la raconter sous une forme romancée. Mon premier livre.

 

L’écrivain ou l’élément qui vous inspire pour écrire des livres

Un père déjà qui avait toujours le nez fourré dans un bouquin. L’envie, non de laisser une trace, mais de partager des idées, des passions. Ecrire des livres tels que j’aurais envie de les lire.

 

Thé ou café ?

Café. Ristretto italien ! Serré, mousseux et sucré.

 

La valeur sûre au niveau littéraire actuellement

Qui se vend bien ou qui écrit bien ?

 

Le livre que vous avez détesté lire pendant votre adolescence …

Germinal d’Emil Zola en lecture scolaire obligatoire. Alors que la première lecture fut une torture, je l’ai relu juste derrière et j’ai adoré.

 

Le syndrome de la page blanche on connaît ou pas ?

Du tout. Au contraire. J’écris pour le plaisir et sans obligation, ça aide la liberté !

 

Michel Bussi, Harlan Coben, ou Marcel Pagnol ?

Marcel Pagnol pour le soleil dans sa voix

 

Si je vous dis : « lire ressemble à regarder l’horizon. D’abord on ne voit qu’une ligne noire, puis on imagine des mondes », vous me dites ?

Erik Orsenna (j’ai triché en regardant sur internet). Je n’ai pas lu « L’Entreprise des Indes » mais beaucoup aimé « Madame Bâ » et beaucoup appris avec « Sur la route du papier ».

 

Si vous n’étiez pas écrivain vous seriez …

Il me faut une activité artistique pour être heureux. J’ai fait de la peinture, du théâtre. J’aurais aimé être conservateur de musée, sculpteur, tenir une librairie de livres anciens.

 

Que peut-on vous souhaiter aujourd’hui ?

Je suis déjà comblé et gâté par la vie. Enfin, puisque vous me demandez un souhait supplémentaire, en frottant la lampe à huile, je pourrais demander une liberté financière pour écrire et voyager sans contraintes.

 

Merci beaucoup Christophe Terribilini d’avoir répondu à mes questions et belle continuation littéraire.

Merci à vous de m’avoir accordé ce moment.

Crédit photo : Inès Terribilini 

 

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