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Big Picture pour Last Train

Bonjour les garçons comment allez-vous ? 
Je suis hyper contente de vous avoir pour la première fois en interview. 
Tout d’abord qui est qui et qui fait quoi ?
 
Eh bien nous allons très bien ! Je réponds à tes questions dans le van, sur le chemin retour d’une tournée en Europe de l’Est qui était assez intense. Au volant, il y a Antoine le batteur, à côté de moi en train de faire du montage vidéo il y a Julien, le guitariste et derrière moi en train de lire c’est Tim le bassiste. Quant à moi, c’est Jean-Noël, je chante et joue de la guitare. 
 
Parlez-nous de votre album « Big Picture ». Pourquoi ce nom en anglais ?
 
Tous nos titres sont en anglais, nous chantons en anglais, c’était une évidence de choisir un nom anglais pour l’album, on ne s’est même pas posé la question. « The Big Picture » se traduit par « La vision d’ensemble ». La chanson parle du constat d’une situation amoureuse, et puis on s’est rendu compte que les 10 minutes de cette chanson représentent en fait assez bien ce qu’est Last Train aujourd’hui. Si on devait faire écouter une seule chanson à quelqu’un qui ne connaît pas le groupe, on utiliserait celle-çi. C’est devenu le nom de l’album. 
 
Je sais que c’est pas bien de comparer tel groupe à un autre mais sincèrement votre musique ressemble à celle de Keane et de Oasis. Je me trompe peut-être, est-ce que ces deux groupes font partie de vos influences ou pas du tout ?
 
Nous avons effectivement écouté beaucoup Oasis plus jeunes, et c’est un groupe qui passe régulièrement dans le van. Cependant nous sommes influencés par beaucoup d’autres choses. En fait majoritairement par des choses qui ne sont pas rock : des musiques de films, de la musique classique, du néo-classique, des choses plus pop. Ensuite, c’est l’énergie qui transforme ces influences en rock. 
 
Comment est-né Big Picture ? Comment est venue l’inspiration ?
 
Comme beaucoup de chansons je pense, une situation amoureuse regrettable. C’est la chanson que nous avons mis le plus de temps à composer, cela a pris deux ans, car le sujet était délicat, et nous voulions mettre la barre haut avec ce titre qui nous tient particulièrement à coeur. 
 
Question piège ou pas mais pourquoi chanter en anglais ?
 
Nous écoutons très peu de musique francophone, la plupart de nos influences sont (et ce depuis toujours) des chansons chantées en anglais. C’était d’une certaine manière, plus naturel pour nous. 
 
Qui a l’inspiration pour la composition de la musique ?
 
Généralement, je compose au piano, dans mon appart, et on mets ces idées en commun dans notre local. C’est là où elles prennent vie. 
 
Même question pour la composition des textes .
 
J’écris l’intégralité des textes, et suis aidé par Rémi Gettliffe, notre producteur, une fois en studio. 
 
Est-ce que vous vous êtes inspirés de faits réels de la vraie vie pour l’écriture de cet album ou pas du tout ?
 
Ce sont uniquement des histoires personnelles. 
 
Faire de la musique, c’est un besoin, une envie ou une passion ?
 
C’est parti d’une passion pour la musique, transformée en envie de faire nos propres morceaux, puis d’une nécessité à faire des concerts. C’est aujourd’hui vital. 
 
La première chanson que vous ayez chantée c’était pour qui ?
 
La première fois que je chantais nos propres compositions c’était à Lyon, en première partie de Band of Skulls au Ninkasi KAO. 
 
Quelle est votre recette du succès ? On est d’accord que vous êtes hyper célèbres et hyper doués et que le public vous aime ?
 
Il n’y a pas de recette. Nous ne sommes pas hyper célèbres, ni hyper doués d’ailleurs. On travaille juste énormément. En plus de la musique, nous avons monté notre propre label, notre propre agence de production de concerts et de booking, notre propre festival. On travaille chaque jour au développement de notre groupe, nous sommes les premiers concernés. Il y a un seul facteur chance dans notre histoire : le fait que nous nous soyons rencontrés très tôt et que nous sommes aujourd’hui les meilleurs amis du monde. 
 
La première partie de rêve serait celle de … ?
 
Je ne sais pas… Je pense qu’on aimerait tous énormément partager la scène avec Queens of the Stone Age ou Nine Inch Nails.
 
Y a aucune fille dans le groupe, je peux m’incruster ?
 
Dans le groupe effectivement, mais il y a beaucoup de filles qui entourent le projet dont notre productrice et mon associée Justine BLANC ou encore notre attachée de presse Marie BRITSCH. 
 
Quels sont les projets futurs de Last Train ?
 
On continue la tournée européenne, avec un passage en Suisse (Les Hivernales), en Belgique (Reflektor) et un peu partout en Allemagne. On retourne sur quelques dates françaises avant la saison des festivals qui s’annonce intense, et les projets de la seconde moitié de l’année sont pour le moment secrets, excepté un Olympia de Paris le 04 novembre prochain ! 
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