Image d'entête de l'article

30 secondes avant de mourir de Sébastien Théveny

Bonjour Sébastien ! Parlez-nous de votre nouvel ouvrage, quelle est son histoire ?

Il s’agit de mon troisième titre, écrit en 2018, qui a remporté un vif succès après Trouble Je puis Un frère de trop. Cette fois, j’emporte le lecteur à New-York City et dans… un avion :-)

Pour la petite histoire, j’ai posé le mot fin du manuscrit (j’écrivais vraiment à la main alors) allongé dans l’herbe de Central Park, quel bonheur ! Se trouver au coeur même de l’intrigue que l’on déroule sur papier. Et, pour la petite anecdote, le lendemain, je rencontrais Marc Lévy, qui vit là-bas depuis plusieurs années. Par le truchement d’une amie commune, nous avions convenu, Marc et moi, de nous retrouver dans un salon de thé au bas de chez lui à Greenwich Village. Nous avons papoté durant près d’une heure, seul à seul (avec ma femme aussi, quand même, qui était rose d’émotion), c’était absolument unique. Depuis, nous échangeons de temps à autre quelques emails.

 

Où avez-vous trouvé l’inspiration pour ce livre ?

Ah ! L'inspiration ! D’où vient-elle ? Question récurrente de la part de nombreux lecteurs. Figurez-vous que ce roman m’est venu, comme souvent, par son titre qui me saute à l’esprit. Cette fois-ci, je m’en souviens parfaitement, j’étais en train de faire la vaisselle et, par la fenêtre au-dessus de l’évier, il faisait nuit, je vois passer les lumières d’un avion de ligne. D’emblée, j’imagine un personnage assis au dernier rang qui regarde les crânes des passagers devant lui et songe, confusément, à ce qui pourrait advenir de lui si, soudain, il comprenait qu’il ne lui restait plus que… trente secondes avant de mourir…

Et c’est parti !

 

Qu’a-t-il de plus ce livre comparé aux autres ?

Une écriture sans doute un peu plus nerveuse, speed, à l’américaine ? J’ai vraiment pris un plaisir fou à l’écrire. Je me suis inspiré, entre autres, d’un film génial « Angles d’attaque » avec l’un de mes acteurs américains préférés : Forest Whitaker. Les lecteurs comprendront pourquoi.

 

Un souvenir marquant du premier livre que vous avez écrit ?

Oui ! Trouble Je, mon tout premier roman, qui puise un peu dans ma vie personnelle, a paru le jour de mes 40 ans, le 11 septembre 2016. Un symbole ?

 

Imaginons un livre à quatre mains, les vôtres et celles de … ? 

Eh bien, j’ai déjà expérimenté cela pour La vie est un voyage inattendu, avec ma coautrice Emilie Billon ! Ce serait à refaire ? Je recommencerais ! Une expérience littéraire enrichissante et jouissive.

Avec qui d’autre ? Je ne sais pas. Pourquoi pas un autre auteur de thrillers comme moi ? Façon Preston & Child, ou Camut & Hug.

 

Le livre qui vous a marqué en tant que jeune écrivain ? 

La vérité sur l’affaire Harry Québert, que j’ai lu deux fois (le seul roman lu deux fois dans ma vie), pour sa construction scénaristique qui m’a beaucoup inspiré.

 

Le livre que vous auriez rêvé d’écrire pendant votre adolescence ?

J’ai adoré, ado, la lecture de L’enfant noir, de Camara Laye. Ou encore La mousson, de Bloomberg, je crois. Ou Regain, de Giono. Ou Les fourmis, de Werber. Oui, j’aurais aimé savoir écrire cela. Et tant d’autres encore.

 

« L’impasse des bon enfants » est réel ou fictif ?

 Eh bien, je n’en sais rien, je ne connais pas. Mais c’est un très joli titre qui cache bien des choses à raconter, je suppose. Allez, on va dire réel (le livre) et fictive (l’impasse) ?

 

Sans l’écriture la vie serait … ? 

 Beaucoup moins savoureuse. Moins d’évasion…

 

2024 sera une année sous le signe de… ?

J’ai envie de dire l’année où mes romans traduits se feront un peu connaître à l’étranger…

 

Le prochain bel ouvrage signé Sébastien Theveny  ressemblera à … ?

 Aux trois précédents de la trilogie Karen Blackstone, puisqu’il en constituera le tome 4, en espérant qu’il plaise tout autant que les premiers et qu’il soit même encore plus diaboliquement construit :-) 

 

Un grand merci Sébastien pour cet entretien et belle continuation littéraire.

Tout pareil, Stéfanie, et plein de bonnes choses pour les lecteurs.

Partager: