3 Minutes sur Mer
Bonjour les garçons, comment allez-vous ?
Plutôt pas mal et vous ?
Tout d’abord qui est qui et qui fait quoi ?
Le plus petit c'est Johan Guidou, batteur, choriste, claviériste, l'homme au quatre cerveaux.
Le chevelu c'est Matthieu Lesenechal, le punk du groupe, amateur de bruit et de synthés vintages.
Le chauve et le blond c'est Samuel Cajal et Guilhem Valayé, respectivement guitariste et chanteur, les fondateurs du groupe.
Parfois il y a aussi le talentueux Yan Fery qui vient se joindre à nous avec sa guitare et ses diapasons.
Votre dernier album s’intitule « l’endroit d’où l’on vient », justement d’où vous venez ?
En sociologie on appelle ça la « France péri-urbaine », quelque part au milieu des champs et des ronds points.
Comment vous vous êtes rencontrés ?
Guilhem et Samuel se sont rencontrés en arrivant à Paris en 2005, suite à une petite annonce postée sur le net. Johan a intégré le groupe en 2013, il jouait alors dans le groupe de Fanch, un copain.
C'est Johan qui nous a présenté Matthieu avec qui il jouait déjà quand il était ado.
L’inspiration pour les textes de cet album elle est venue comment ?
Déjà, l'inspiration ne vient pas toute seule, il faut aller la chercher. C'est rare les textes qui tombent comme ça sans forcer.
On a creusé dans nos vies privés, nos rencontres et expériences. Dans nos lectures, dans le monde et tout se qu'il y a dedans. On a aussi pris des textes à d'autres puisque « Ciel de Fuite » a été co-écrit avec Fabien Sanchez, et « L 'alouette en colère » est un texte de Félix Leclerc.
Live ou studio ?
Les deux mon capitaine ! Les deux pratiques sont très différentes et pourtant très complémentaires. Disons que le live est un shoot d'instant présent avec l'adrénaline qui va avec. Le studio permet le recul, de poser les choses afin qu'elles résistent un tant soit peu au temps.
Je crois bien que dans le groupe il y a un finaliste d’un célèbre télécrochet Comment s’est passée cette aventure ?
C'était une expérience un peu dingue mais riche d'apprentissages et de rencontres...
Quelles sont vos influences musicales ?
À nous quatre on brasse large... On a chacun nos parcours mais notre pont commun est la chanson où la musique est au service du texte. On vient tous aussi plus ou moins du rock puisqu'on était ado lorsqu’ont débarqués Nirvana et Radiohead. Sur notre dernier album on peux citer comme influences Louis-Jean Cormier, Timber Timbre ou Dominique A.
Les garçons j’ai pour chacun d’entre vous un billet pour aller voir un artiste international ! On va voir qui ?
Guilhem a déjà ses places pour U2.
Perso même sans Jim Morrison, j'aurais bien aimé voir la reformations des Doors.
Le pire concert que vous avez vu c’était où ?
Ce genre de chose ne se dit pas... en interview.
Thé ou café (et pas autre chose) ?
Du café, toujours plus de café.
Gros festival ou concert intimiste ?
Disons qu'on a plus d'expérience en concert intimiste... Mais les fois où on a pu jouer sur des grosses scènes c'était très cool aussi. La set list change c'est tout !
Est-ce que l’idée d’inclure une fille dans le groupe vous a déjà traversé l’esprit ou pas ?
De fait, on a croisé plus de musiciens que de musiciennes. C'est une histoire de rencontre surtout je crois. Mais non on s'est jamais dit qu'il fallait intégrer une fille dans le groupe. On a intégré des « individus », et il s'est trouvé que ces personnes étaient de type masculin.
Votre playlist du moment ressemble à ?
Father John Misty, Troy Von Balthazar, Aesop Rock, Warhaus, Cendrar, Camille Hardouin...
Une chanson pour danser jusqu’au bout de la nuit …
« Night breed » de Steve Coleman & the metric !
« All my friends » LCD Soundsystem
3 grands rêves à réaliser dans le domaine musical
Jouer à l'Olympia.
Écrire une chanson qui nous survive.
Serrer la main de Dave Grohl.
Ce qu’on peut vous souhaiter aujourd’hui pour demain
D'avoir plus de temps consacré à la création.
Les garçons je vous laisse le mot de la fin
Fin ?
Merci beaucoup les garçons pour cette interview et belle continuation musicale
Crédit photo : Pierrick Guidou